Quelques généralités, en fait l’idée c’est de voir finalement quels sont les mécanismes qui sont récurants, qui peuvent alimenter l’excès d’action qui est du coup en jeu dans le burn-out.
Et donc on en a dénombré trois, finalement d’une certaine manière Olivier et Theresa ont déjà évoqué.
Et, on va faire émerger un quatrième , qui correspond à un degré plus complexe du mécanisme en jeu dans le burn-out.
Alors le premier ,comme modifié ,vous l’avez présenté c’est l’évitement, l’évitement relationnel.
C’est à dire que le cas où on est face à une difficulté et qu’on va repérer que notre tendance face à cette difficulté pour faire quelques choses, interagir avec quelqu’un et bien nous fait peur et que dans ce cas là, dès lors que l’anxiété est présente et bien, on va pas oser révéler son inquiétude, on va pas oser demander de l’aide, on va pas oser recueillir des avis différent pour mieux faire face à la situation.


Et du coup, on va prendre sur soi.
Et le fait de prendre sur soi, ça soulage et on va être d’autant plus soulagé si du coup on va tenté par soi même de faire face en déployant du temps, en étant plus dans des modifications; en étant dans le fait de travailler plus tard pour essayer de composé et de surmonter cette difficulté.
Alors du coup ,plus on va être soulagé en procédant de cette façon là ,c’est à dire en s’épargnant cette confrontation aux autres .
ET on va faire aussi l’expérience que cette confrontation là, enfin, s’imaginer faire cette expérience là, devient de plus en plus menaçant et dangereux puisque on finit par ne pas ,d’une certaine façon par porter sur soi des blessures de batailles que l’on ne mène pas .
Et donc, à force de prendre sur soi, à force d’essayer de surmonter ces difficultés et bien on va finir par s’isoler complètement, on va finir par réellement ne plus y arriver.
Et du coup c’est là que le burn-out peut-être actionné.
Le deuxième mécanismes qui peut être présent et moteur, c’est le contrôle mental.
Alors le contrôle mental, qu’est ce que ça veut dire? C’est à dire qu’on est face à une difficulté par rapport à soi même, je suis angoissé par exemple, j’ai peur et je supporte pas cette sensation par exemple.
Face à quelqu’un, j’ai peur de sa réaction, et là le mécanisme dans ce cas va consister à tenté de contrôler ses réactions futures.
Et comment est ce qu’on va les contrôler ?En essayant d’anticiper toutes ses réactions futures pour y apporter des solutions, afin d’éviter d’être en contact .
Et donc les personnes qui sont forts pris là dedans, en général qu’est-ce qu'elles ont comme symptômes ?
Elles y pensent ,donc elles pensent elles pensent elles pensent, donc elles pensent, elles imaginent tous les aléas possible qui pourraient arriver, pour contrer cet aléas .
Et puis, évidemment, comme jamais tout prévoir, forcément elles rencontrent un aléa, et en général après avoir rencontré l’aléa, elles revisitent elles revisitent elles revisitent ce passé pour pouvoir construire mieux le futur et ne plus jamais le rencontrer .
Bref, en général les symptômes c’est du coup:-on est plus à la maison correctement avec les autres parce qu’on est en train de gamberger sur le lendemain.
-quelques fois c’est tellement une prise de tête qu’on oublie de manger ,on est plus en contact avec ses émotions et notamment avec la faim . -et puis évidemment ça perturbe le sommeil, et les personnes finissent par ne plus du tout dormir .
Donc évidemment, on ne dort plus, on ne mange plus, on est dans toutes les conditions d’un bon épuisement ,et on finit par perdre le contrôle .
Et donc, là le moteur ça va être l’excès de contrôle qui va finir par faire perdre le contrôle et mener à l’épuisement .
Donc il va falloir, justement aider ces personnes à mettre un petit peu de désordre dans cet ordre qu’elles tentent de mettre en oeuvre afin d’avoir une meilleur maîtrise et du coup de séparer un excès et de tomber dans l’épuisement caractéristiques du burn-out .
Associé à ces deux mécanismes qui sont des mécanismes de l’action ,c’est mécanismes opératoire que d’être dans le contrôle ou dans l’évitement .
Et il y a la croyance ,dont on a déjà parlé,la croyance réductrice qui peut être “j’ai une faille, je suis incompétente, bientôt ça va se voir “ou qui peut être plus dans la relation, “j’ai peur de me faire évincer”, parce que évidemment plus on va être dans l’action, plus ça va nous isoler des autres et plus on peut rencontrer des difficultées du côté relationnel .
Et donc, plus on agit par le contrôle mental ou l’évitement, plus ça va participer à rigidifier une croyance qui évidemment particulièrement angoissante .
Et si, par exemple, je prend le cas d’une personne qui a peur d’être autant plus évincer dans sa situation de travail .
Face à cette croyance qui la domine de plus en plus et bien elle va mettre en place un mode relationnel qui va être défensif et, parce que son mode relationnel devient défensif ,elle va ,sans s’en rendre compte bien évidemment puisque qu’il s’agit pour elle de se protéger, ça va faire réagir son entourage.
Donc à imaginer que j’ouvre avec quelqu’un qui arrive avec une attitude de méfiance qui va se justifier ,qui va commencer à avoir un mode relationnel formel ect ect.. .
Ca va susciter de l’autre côté une méfiance, peut-être que de l’autre côté l’autre personne va se sentir remise en cause .
On est dans un mode où ce mode de défense va susciter de la défense ,et on peut s’embarquer dans un jeu de pouvoir où là la régularité relationnel ne fonctionne plus .
Et donc là, quand on accompagne ces personnes, l’idée est de changer leur mode opératoire de défense pour être dans une protection meilleure par rapport à ce qu’elle voit dans l’entourage comme menaçant et dangereux .
Enfin le quatrième point, c’est un point plus encore complexe, c’est à dire que dans les autres points on peut voir l’aspect angoisse, inquiétude, rage .
Ce sont plutôt les sensations qui sont associées aux moteurs des autres situations.
Mais il ne faut pas oublier que, pour d’autres, le fait d’en faire plus et notamment quand on est fort dans le contrôle, qu’on peut faire l’expérience de sa toutes puissances.
Et quand on est dans une jouissance parce que on fait des exploits en agissant, et bien le registre, à un moment donné, devient le plaisir et non plus la peur qui se cache derrière .
Donc quand une personne est embarqué dans une toutes puissance de l’action, même si de temps en temps elle peut s’en plaindre, si le plaisir devient le registre, alors cette personne en mettant en place son système d’adaptation et donc une solution que représente l’action.
C’est tellement la solution parfaite, qu’elle éprouve quelques choses d’extrêmement jouissif en en faisant plus .
Et donc c’est très dangereux et évidemment c’est des situations aussi qui sont très difficiles à accompagner parce que plus on va tenté de persuader cette personne d’en faire moins, dès lors qu’on ne voit pas le côté jouissif qui n’est parfois pas conscient pour cette personne, et bien on n’arrivera pas correctement à la mobiliser .
La seule chose qui peut la rendre sensible, c’est qu’évidemment comme toute drogue, même si c’est une drogue particulière, comme toutes drogues cet excès de drogue fait que la jouissance est moins savoureuse.
Et donc ces personnes là sont souvent plus réceptives pour être accompagné dans quelques choses de plus caritatif dans leur façon de s’engager .
On va actionner plutôt ces leviers là, c’est des outils un peu plus technique à utiliser .
Donc voilà ce que je voulais vous présenter en généralité sur les différents chemins qui peuvent conduire à un épuisement, et donc au burn-out.

Merci pour votre attention .