Approche systémique et stratégique et Transformational Breath® : deux portes d’entrée pour modifier « la chaine du trauma » et transformer nos expériences.

Marc Brunet -  / +33 7 87 20 11

Marc a présenté une approche psycho-corporelle complémentaire de l’approche systémique stratégique appelée TRANSFORMATIONAL BREATH® (‘TBr’ dans le reste du texte) dont voici un résumé :

Il utilise cette technique soit en complément de l’intervention systémique et stratégique, soit en outil de développement personnel. Cette technique s’intéresse à libérer les blocages au niveau corporel, à intégrer les émotions bloquées ou refoulées. En conséquence, la qualité de notre présence augmente dans nos interactions avec nous, avec les autres, avec le monde.

Si nous acceptons l’idée suivante : certains des problèmes dits psychologiques, sont aussi (et certainement avant tout) des problèmes physiologiques ; alors nous pouvons définir une « chaine du trauma » : évènement extérieur à appareils perceptifs sensoriels à cerveau reptilo-lymbique (simple transmission selon les neurosciences) à corps. Le corps peut réagir suivant trois grandes catégories : fuite/combat/figement. En bout de chaine, l’état du corps est alors modifié suite à l’évènement extérieur ; un certain nombre de maladies psychosomatique peuvent d’ailleurs se développer. Certains auteurs parlent aussi de « tension neuro-musculaire » créée. Modifier ces tensions au niveau du corps, va aussi changer le fonctionnement de la chaine et nous faire vivre différemment nos expériences. C’est aussi (via la TBr) est une porte d’entrée au changement de l’expérience, en complément ou soutien des expériences émotionnelles correctrices (faire vivre stratégiquement un nouvel évènement extérieur pour remodifier ce qui ancré dans le corps et l’appareil sensoriel).

D’un point de vue de la TBr, une peur, par exemple, va entrainer un arrêt de la respiration, et créer des points de blocage notamment au niveau du diaphragme. Ceci va réduire notre capacité à utiliser tout l’appareil respiratoire, et va entrainer alors une structure de notre respiration particulière. Il est connu qu’en occident nous utilisons très mal notre diaphragme, du coup nous nous limitons. Une des découvertes de la TBr c’est comment notre manière de respirer est une métaphore de comment nous vivons notre vie. A travers l’outil de l’analyse de la respiration, nous accédons très rapidement à des informations sur comment la personne est interfacée avec le monde ; et ceci sans être en interférence avec les histoires que nous nous racontons, le corps ne ment pas. Par exemple, une personne qui respire essentiellement au niveau du plexus solaire indique en général une personne cherchant à contrôler son environnement (lié à un problème de confiance en soi, de peurs). Elle cherche à tout faire bien, par elle-même. L’observation de la structure de la respiration donne beaucoup de renseignements. Le facilitateur vérifie évidemment ses hypothèses et les utilisent comme effet de levier pour motiver au changement. Dans ce cas, ouvrir la respiration de manière plus ample créera une expérience de lâcher prise, de détente.

Marc propose par exemple cette approche pour des personnes qui sont dans le mental, qui ont du mal à se connecter au corps et à leurs émotions. Voici le témoignage de Me A, entrepreneuse. « Le bénéfice premier ressenti est la sensation d’un meilleur ancrage » « je veux parler d’une force intérieure qui se développe et qui apporte une cohésion, une plus grande assurance » « Un alignement qui me permet aujourd’hui de gagner en authenticité ». Me A a pu changer des relations compliquées, développer une nouvelle flexibilité relationnelle par la modification de ses réponses émotionnelles. Ces clients ont constaté une plus grande ouverture dans leur échange (liée à l’authenticité dont elle parlait). Dans ce cas, le travail psycho-corporel a permis de modifier le lien entre perception et émotion. En conséquence elle est capable d’accueillir ses émotions ce qui modifient alors son comportement et donc les relations avec les autres. Dans le même temps, l’approche systémique et stratégique l’a amenée à vivre d’autres « évènements extérieurs » pour compléter et enraciner les nouveaux apprentissages.

Cette approche combine :

Il s’agit d’un processus d’auto-guérison. C’est-à-dire le facilitateur aide la personne à retrouver un certain type de schéma respiratoire. Il n’y a pas d’autre « volonté » de la part de celui-ci. Le processus qui en découle appartient à la personne. Ce que nous cherchons par exemple en tant que facilitateur c’est de reproduire l’aspect dialogique de la vie du type : Et être dans la volonté, l’énergie Et être dans le lâcher prise. Ceci se réalise au niveau physique par un équilibre entre une inspiration énergétique et une expiration détendue et courte.

Même si les approches sont différentes en terme épistémologique et des outils employés, il existe des analogies entre une séance de TBr et l’approche systémique et stratégique. Par exemple au niveau émotionnel : il s’agit d’accueillir l’émotion, de la traverser, de l’intégrer ; et non pas de la laisser de côté pour se « sentir bien » et ensuite perdre le contrôle. Le facilitateur va aider le client à affronter la peur quand elle arrive, faire sortir les colères intériorisées, accueillir la tristesse refoulée.

Prenons le cas d’un manager, d’un dirigeant et de la prise de décision. Pour augmenter la « sagesse » de la prise de décision, pour éviter une réponse simplement dictée par l’égo, ou par une réaction émotionnelle, pour que la décision soit prise dans un espace où l’incertitude peut être accueilli, alors le travail de libération des contraintes émotionnelles et de connexion à soi va augmenter le coté intuitif et donner plus de valeur à la décision.

Après quelques séances facilitées, Mr L a instauré dans sa vie un rituel de respiration consciente basée sur les principes de la ‘TBr’. Il applique ce rituel tous les matins et avant de se mettre au travail. Les retours sont : une plus grande clarté, clairvoyance et prise de recul, une plus grande réceptivité et une focalisation pendant plusieurs heures. C’est aussi ce que nous faisons avec le coaching systémique génératif : à la fois créer un espace où nous pouvons accueillir ce qui vient, sans tomber dans nos stratégies de survie habituelles, dans nos tentatives de solutions (éviter/fuir, combattre/contrôler, se figer/se dissocier) et développer des stratégies interactionnelles pour transformer et soi-même et les systèmes auxquels nous appartenons.

Pour plus de renseignements :

Marc Brunet,

+33 7 87 20 11

 

 Systemic and strategic approach and Transformational Breath® 

Marc Brunet -  / +33 7 87 20 11

"Meditate to create: the impact of focused-attention and open-monitoring training on convergent and divergent thinking."
Lorenza S. Colzato, Ayca Ozturk and Bernhard Hommel Institute for Psychological Research and Leiden Institute for Brain and Cognition, Leiden University, Leiden, Netherlands.

En dehors des aspects des bienfaits d’oxygéner le corps, d’auto-guérison de trauma émotionnel, l’approche a été testée dans des études scientifiques concernant le lien entre la méditation et la créativité.

"Transformational Breath is an open monitoring system, vs. a focused meditation system. We have found that in a short amount of time with Transformational Breath such a brain state was reached which increased these performances. This has far reaching interest and applications, from the scientific world as well as spiritual groups."

"The original premise was to find out the differences in the results between focused meditation vs. non focused (or open-monitoring meditation). We tested subjects who practiced both focused meditation and Transformational Breath. We found that Transformational Breath enhances divergent thinking. Divergent thinking is the most important ingredient of creativity. It refers to the process of generating new ideas, alternative solutions to an open-ended problem, thinking out-of-the-box, seeing connections and associations and coming up with unique ideas. A breath session of half an hour was enough to enhance performance significantly on creativity tasks, which is remarkable. After a vigorous peer-review, our findings have now become part of scientific literature.”