Grégoire Vitry: Dr Ghaoui, une réaction à l’atelier?
Dr GHAOUI: Moi, cet atelier m'a en effet interéssée car j’ai un parcours d’analyse et de thérapie comportementale et de thérapie émotionnelle courte.
Donc, je ne savais pas en pratique, lorsque les personnes avaient un vrai problème tel que celui qu’ils décrivaient, à quel stade et comment vous pouviez l’aborder ? Ça me parle le fait que vous disiez "le plus profond de son problème".
Je le fais un petit peu au cabinet. Parfois, je me le permets car j’ai compris que je restais dans la fonction d’un médecin généraliste qui fait un peu de thérapie et de soutien, mais je sais que je dois rester dans "mon cadre". J’essaie d’aller un petit peu plus loin comme vous l’expliquiez avec la personne ; donc ça me parle mais, cela reste assez superficiel pour moi.
G. Vitry: En revanche, on peut s’appeler. Il ne faut pas hésiter par rapport à un patient pour lequel il y a un doute.
Dr GHAOUI: Je vois beaucoup de gens traités par des médicaments et je vois que ce n’est jamais totalement satisfaisant.
G. Vitry: C’est tellement ancré pour le patient de prendre un médicament en premier. C’est tellement plus simple de dire: « On va prendre une petite pilule ».
Dr GHAOUI: Pas plus tard qu’hier, je voyais un monsieur menacé par quelqu’un qui lui est inférieur.
Ce sont sûrement des raisons pour aller plus loin.